martes, 29 de octubre de 2013

Les Droits des Femmes au Honduras

     
Les Violations Des Droits Humains Commises Au Honduras Représentent Actuellement Une Menace Pour Les Femmes Défenseures Des Droits Humains.


Depuis le coup d’État survenu au Honduras en juin 2009, on constate une recrudescence de la violence et des assassinats de défendeur-e-s des droits humains. Cette situation touche particulièrement les femmes défenseures des droits humains. 

La violence à l’égard des femmes a augmenté,
notamment des défenseures

Le Honduras est considéré l’un des pays les plus dangereux au monde, un lieu propice aux meurtres de journalistes, d’avocats et d’activistes, dont les coupables sont rarement poursuivis. Depuis le coup d’État survenu en juin 2009, on constate une recrudescence de la violence et des assassinats de défendeur-e-s des droits humains. Cette situation touche particulièrement les femmes défenseures des droits humains (défenseures). De nombreux cas de violence sexuelle ont été documentés au cours des expulsions forcées, qui sont rarement dénoncés par crainte de représailles et du fait de l’impunité croissante observée dans les situations de violence à l’égard des femmes dans tout le pays. La violence est plus grave encore pour les défenseures, accusées publiquement d’aller à l’encontre du rôle traditionnel qui incombe à la femme. Les défenseures sont menacées de mort et de violence sexuelle et sont traitées comme des criminelles. 


Forte mobilisation au Honduras pour le 8 mars
A l’occasion de la journée internationale des femmes, Cosibah se mobilise en soutien aux femmes employées dans les plantations de melons. Un Forum, organisé en lien avec des organisations de défense des droits des femmes, rassemblera près de 150 femmes pour présenter le diagnostic qui a été fait et tenter d’établir une stratégie d’action commune. En parallèle, une réunion avec les ouvrières agricoles syndiquées dans d’autres secteurs se tiendra sur le thème de la précarisation du travail des femmes. Cosibah et la COLSIBA font appel à plusieurs organisations en Europe et aux Etats-Unis pour exiger de Fyffes et du Ministère du travail qu’ils assument leurs responsabilités et que la situation des femmes dans les plantations de melons s’améliore.
         

La persistance de la violence dont sont victimes les femmes honduriennes, les dures conditions de travail auxquelles elles sont soumises dans les usines de sous-traitance « maquilas », et l’absence d’une réelle volonté politique en matière de promotion du respect des droits de la femme et de la parité ont suscité aujourd’hui l’inquiétude des expertes du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes qui examinaient les quatrième, cinquième et sixième rapports périodiques combinés du Honduras.
La situation des femmes travaillant dans les « maquilas », les usines de sous-traitance travaillant pour des grandes compagnies étrangères, a été évoquée à plusieurs reprises par les expertes.  Les femmes représentent 79% des 130 000 personnes employées dans ce secteur et, a relevé l’experte de Maurice, elles sont soumises à des rythmes de travail et de production inhumains pendant des journées de travail extrêmement longues.  La délégation hondurienne a cependant défendu le modèle social des « maquilas » œuvrant dans le secteur du textile au Honduras et a signalé que le Gouvernement y améliorait constamment les conditions de travail.



Déclaration liminaire

Mme Selma Estrada, Ministre de la femme du Honduras, a indiqué que l’Institut qu’elle dirige a été créé pour promouvoir les droits de la femme, mais que ses effectifs restent limités.  Elle a reconnu que le Honduras n’est pas encore à la hauteur des critères requis en matière de collecte de statistiques et notamment en ce qui concerne celles relatives aux violences faites aux femmes. Abordant l’éducation sexuelle, la chef de la délégation de l’État partie a rappelé que la question de la propagation du VIH/sida reste très délicate.  Nous œuvrons néanmoins pour trouver une solution au problème, a-t-elle signalé.  L’Institut national de la femme a demandé que la commande de médicaments rétroviraux destinés au traitement du VIH/sida soit une priorité de l’action du Gouvernement.  Les enseignants suivent une formation en matière d’éducation sexuelle, a indiqué la Ministre.  Elle a également estimé qu’il est important que le Gouvernement et les organismes de la société civile, dont les médias, collaborent avec les hommes et les sensibilisent à mieux lutter contre le machisme. Finalement, la Ministre a indiqué que la Cour Suprême du Honduras devrait se prononcer prochainement sur la ratification du Protocole facultatif de la Convention CEDAW.  Nous voulons élaborer un programme pour les femmes, qui permette de créer une société meilleure et un cadre de justice qui défende les femmes, leurs droits et leurs intérêts, a-t-elle conclu



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